Sur la nature de l’argent

« Et, sur les indications du petit prince, j’ai dessiné cette planète-là. Je n’aime guère prendre le ton d’un moraliste. Mais le danger des baobabs est si peu connu, et les risques courus par celui qui s’égarerait dans un astéroïde sont si considérables, que, pour une fois, je fais exception à ma réserve. Je dis : « Enfants ! Faites attention aux baobabs ! « 

Enfant, bien des « baobabs » sur l’argent croissaient autour de moi :

– « C’est des riches ces gens-là », disait ma mère sur un ton qui me faisait vite comprendre qu’ils n’étaient pas fréquentables et que je ne devais pas jouer avec leur fille.

L’argent ne fait pas le bonheur. (On ne disait pas la suite.)

Encore des magouilles pour devenir riche sur notre dos. Pauvre France ! (De quoi, de qui parlait-on ?  Je n’en sais rien mais mon père et ses copains, eux, savaient)

J’ai grandi sachant que les riches n’étaient ni fréquentables ni admirables. Cela ne m’empêchait pas d’attendre impatiemment le billet que me donnait ma grand-mère lorsque nous allions à la foire et que je pouvais acheter UN livre. J’avais, je possédais, deux livres par an : mon livre de prix et le livre que l’argent de ma grand-mère me permettait d’acheter tous les étés. Ça c’était du bonheur. Je finissais par les savoir par cœur.

Devenue jeune fille, c’est encore les livres qui ont coulé mon esprit de pauvreté. Revenue d’un kibboutz marxiste où j’avais travaillé deux mois à la cueillette des pommes, j’avais décidé que la possession n’était plus pour moi. Me nourrir, me loger et me chauffer me suffisaient. Au moins j’avais bonne conscience vis à vis de l’humanité souffrante. Un jour, un représentant de commerce est arrivé à l’école où je travaillais qui vendait des livres imprimés par des prisonniers. Alors, faisant une bonne action, j’ai recommencé à acheter des livres, de très beaux cette fois-ci. C’en était fini de la nudité rédemptrice, j’ai acheté comme tout le monde tout le reste.

Ces derniers temps, avec réflexions, méditations et autre, j’ai bien vu que ma relation à l’argent n’avait jamais été claire. Aujourd’hui, je veux accepter l’énergie de l’argent dans ma vie car il rend libre. Je vis dans cette société et dans aucune autre utopie. J’ai pris la décision d’attirer l’argent et je voudrais vous faire part de deux ou trois conseils que la traduction du livre de Bob Proctor et Michele Blood sur la nature de l’argent m’a fait prendre conscience.

Voici donc pour l’arrachage des « baobabs »

–       Arrêtez d’écouter les choses négatives que l’on dit sur l’argent. L’argent rend heureux, inutile de l’insulter. Il vaut mieux l’apprivoiser.

–       Arrêtez de dire du mal de l’argent. C’est totalement absurde. Vous devez le respecter. C’est une énergie qui permet de vous rendre libre, de rendre libre autour de vous et même plus loin.

–       Arrêtez les pensées négatives sur l’argent. Quand une pensée destructive surgit, ou une angoisse, cliquez sur le bouton SUIVANT (comme celui que l’on trouve au bas de chaque page sur internet). Pas de baobab !

–       Ecoutez des chansons qui vous requinquent vis à vis de l’argent. Si vous ne croyez plus aux affirmations, visualisations et autres, si vous n’arrivez pas à méditer pour vous calmer, cliquez sur le jingle de Michele Blood « I am a magnet to money ». Quand vous l’aurez écouté à satiété vous sentirez le changement d’humeur.

–       Ouvrez les yeux sur l’amour du monde pour nous. Cet univers où nous sommes tombés comme le petit prince dans le Sahara est un univers d’abondance. Souvenez-vous de la première fleur qui a fini par se former sur la planète et du premier être humain qui l’a regardée. C’est la fin de l’été dans le parc et regardez ces fleurs qui tournent en graines. Il y a assez de soleil et de pluie pour toutes les graines. L’abondance du monde pour lui-même.

Vous pouvez télécharger GRATUITEMENT les trois premiers chapitres, ici en haut à droite, pour vous faire une idée.