Parmi mon équipe de distributeurs  de marketing relationnel (ou MLM), se trouvent des chômeurs, en l’occurrence des chômeuses. Je vais en choisir trois et ne donnerai pas leur vraie initiale. A et M réussissent. F, au bout d’un an, n’a même pas commencé pour de vrai. Enfin, je dois nuancer : F a trois clientes, du tout début, du temps où je l’accompagnais pour présenter produits et opportunité. Donc, en fait, sa paralysie actuelle est en partie due à une erreur de ma part : j’en ai peut-être trop fait « pour » elle au lieu « d’avec » elle.

 

Mais mon propos d’aujourd’hui est de partager ma réflexion à savoir si le MLM est une solution valable pour un chômeur.

 

Pourquoi, contrairement à F, A et M sont-elles en train de réussir et en fait me donnent du feedback pour mon propre succès en tant que distributrice de produits et d’opportunité et en tant que coach de distributeurs ? Feedback qui se répand dans toute l’équipe et chez tous ceux qui ont envie de l’entendre.

 

A et M sont toutes les deux des chômeuses occasionnelles. Toutes les deux sont récemment divorcées et toutes les deux ont des enfants. Toutes les deux sont accidentellement sans emploi et ont vécu financièrement à l’aise jusqu’ici. C’est sans doute l’adverbe « accidentellement » qu’il faudrait considérer. Elles ont vraiment l’intention de guérir des blessures de leur « accident ». Elles profitent de leur temps de chômage pour chercher un emploi salarié traditionnel mais aussi pour construire un réseau de MLM.

 

Chacune construit son entreprise MLM à sa manière. L’une a une bande d’amies soudée et plutôt conséquente où le bouche-à-oreille est de mise entre elles et au-delà. L’autre est une nouvelle venue dans sa région, connaît très peu de monde et a donc prospecté tout de suite dans ce que l’on appelle dans le jargon MLM : le marché froid. Mais elle est fine et sait à qui offrir produits et opportunité. Elle aime les gens, les rencontres, les histoires des autres. Elle travaille comme le fait tout entrepreneur. Elle a une routine. Elle se lève tôt, vérifie ses rendez-vous et part au charbon. M. pareil. Je vous ai dit qu’elles avaient des enfants, pas question d’échouer, elles ont un but évidemment et même une date butoir car elles doivent réussir avant la diminution de leurs indemnités.  A présent elles sont encore à l’abri et ont du temps.

 

Curieusement, ni l’une ni l’autre n’ont l’air angoissées. Elles semblent avoir confiance dans le système économique du MLM, confiance dans leurs copines et dans les gens qu’elles rencontrent, confiance en moi à l’évidence et confiance en elles. « Bof, on verra bien ! » et c’est des rigolades avec moi au téléphone. Mes propres filles sont un peu comme ça, elles prennent la vie comme elle vient et c’est moi qui me fait plus de souci pour elles qu’elles-mêmes. Il y a un lâcher-prise chez A et M que j’admire car elles ont moins de peurs que moi j’aurais eues (tout au moins à leur âge) si j’avais été à leur place et avais eu leurs responsabilités familiales. Il faut croire que j’ai des personnes bien dans mon équipe et qui sont d’une ténacité évidente envers la vie.

 

J’ai revu F l’autre jour. Elle planifie en l’air, va rencontrer celui-ci ou celle-là. Mais elle ne le fera peut-être pas si je m’en réfère à ses résolutions passées. Elle est au chômage depuis plusieurs années et se demande (ou se programme) comment elle va vivre avec le RSA qui se pointe à son horizon. Vu son âge, il y a peu de chance qu’elle trouve un travail salarié. Elle le sait, mais comme elle me l’a enfin dit : « Je suis incapable de faire ce que j’ai décidé. J’ai comme l’impression que je n’existe plus pour la société, que je n’ai plus de place, plus de crédibilité. »

 

C’est tout de même terrible qu’elle voit que je lui ai proposé une solution et qu’elle n’arrive pas à la saisir tellement notre environnement actuel humilie les gens. J’en aurais encore long à dire mais je pense que pour que F réussisse elle doit prendre conscience de ses habitudes de manque et de peur et prendre conscience de sa chance. Elle est là, en France, elle est encore en vie, le soleil se lève pour elle aussi. Comme chacun d’entre nous elle est souvent attirante. Je l’ai vue s’occuper des gens, s’oublier, elle a donc des moments de charme et d’attrait. On verra, c’est le mois des bonnes résolutions, ses décisions vont peut-être durer. Et qui suis-je pour savoir le destin des autres ?

 

C’est notre lumière qui attire les gens. Bien sûr, il y a les produits et l’opportunité d’affaire, mais les gens entrent dans notre MLM grâce à nous, à ce que nous sommes, à ce que nous dégageons. Je me doute bien que cela ne doit pas être évident d’irradier confiance et lumière quand on est chômeur. Mais je vois bien avec A et M que nous réussissons à partir de là où nous sommes parce que comme le dit si bien l’autre « nous le valons bien. »

 

Pour finir, si vous voulez me contacter au sujet de mon MLM, je préfère que vous écoutiez d’abord la vidéo qui est sur mon site  www.richesse-et-joie.com car mes idées sur le MLM ne sont pas celles de tout le monde.

 

Belle vie !