Il n’y a pas d’âge pour entreprendre.

Il est temps d’en finir avec ces histoires d’arrêter de travailler à la retraite. Pourquoi serais-je obligée de m’arrêter ?

Je suis septuagénaire, j’ai fondé ma petite entreprise il y a deux ans, et ça marche. Je paie plus d’impôts qu’avant et j’ai de multiple sources de revenus ce qui est le meilleur moyen d’avoir des revenus.

Le problème est dans le mot « travail ».

Il vient du bas latin, « tripalium » c’était un instrument de contrainte et de torture. Le « travail » étant effectué de force, telle l’activité de l’esclave.

Mon grand-père paysan n’a jamais arrêté de « travailler » dans sa ferme devenue la ferme d’un de mes oncles. Ma grand-mère a tricoté jusqu’au bout de sa vie, fait son fard breton quand nous venions la voir. Le mot « travail », pour eux, n’avait pas le sens de torture. Vers la fin de leur vie, ils ont continué à leur rythme et à leurs forces, c’est tout. Ils ont même continué à danser les danses bretonnes aux mariages.

Mon travail actuel n’est nullement un instrument de torture, c’est un instrument de nouvelles rencontres et de nouveaux liens, c’est un espace de bavardages. Je suis dans le marketing de réseau. Je rencontre des gens, s’ils cherchent une solution à leurs maux de vieillesse ou si, plus jeunes, ils cherchent à se protéger des maux prévisibles liés au temps qui passe, je propose mes produits anti-âge. S’ils cherchent une solution à leurs maux d’argent, à leur manque de temps, à leur vie qui file et qui n’est plus la leur s’ils n’aiment plus leur emploi, je leur propose mon partenariat. Mon activité (je préfère ce mot à celui de travail) consiste à relier un laboratoire de recherche qui fabrique des produits anti-âge et un client. Les fatigués de tous âges, les ridés, les crânes qui se dégarnissent, les ventrus sont mes clients mais tout le monde se ride, se fatigue plus qu’à 20 ans et les hommes se regardent aussi dans la glace avec inquiétude que ce soit pour crâne ou bedaine.

Je touche un pourcentage sur mes ventes mais il y a bien plus. La beauté du marketing de réseau c’est que le travail est divisé. Je cherche des partenaires d’affaire, c’est-à-dire des gens qui veulent faire comme moi : connaître les produits, les consommer, les apprécier, partager le bon tuyau. Mon entreprise-mère, donc ce laboratoire américain en ce qui me concerne, me rémunère sur les ventes des partenaires que j’ai recrutés. A chaque vente dans mon réseau de partenaires-distributeurs que j’ai recrutés et coachés je gagne 5% ou plus. Le marketing de réseau, c’est un peu comme Amazon ou Ebay : un lien. Je suis dans le monde de ce siècle, dans l’ère de l’information. Et quelle meilleure information sur un produit que celle de son utilisateur ?

Pour chercher des partenaires, j’écoute et ouvre la porte : « Comment voyez-vous votre vie dans 5 ans ? Dans 10 ans ? Et si je vous proposais une solution ? » Diogène a dit que si nous n’avions qu’une bouche mais deux oreilles c’est sûrement pour écouter mieux et parler moins. Alors j’écoute. Les gens semblent aimer s’épancher, parfois je me demande si mes cheveux blancs signifient dans leur inconscient que je n’ai rien à dire alors que leur vie plus jeune est excitante et qu’ils me la déballent. Je ne sais pas. C’est bien ainsi. Je suis devenue écouteuse professionnelle, je sais aller plus loin dans la rencontre et relance les questions pour deviner si ce sont des gens de désirs.

Si ce sont des gens de désirs, je leur parle de mon entreprise. Mais je m’arrête, je ne vais pas vous expliquer le plan de rétribution de mon entreprise-mère car mon propos était de vous parler du marketing de réseau en général et offert à tout âge.

Enfin, avec les rencontres et la confiance en soi qui grandit en vous, le phénomène du marketing de réseau peut amener à l’aisance. Car en fait ces 5% versés sur chaque vente effectuée dans mon réseau finissent pas tomber chaque mois, chaque année, chaque distributeur ayant recruté d’autres distributeurs. Mes distributeurs sont pour moi mes multiples sources de revenus. On parle alors de rentes, de liberté financière, de construction de richesse. Mon réseau s’est agrandi dans un système contrôlé par le Fédération de la Vente en direct donc il reste dans des proportions humaines cependant. Il y a des règles internationales à ce sujet.

Je vais payer bien plus d’impôts ! Et c’est bien ainsi.

Ce qui est bien ainsi, c’est qu’arrivée à mon âge, je contribue financièrement à la société davantage que jamais. Les enfants partis, le plus gros de mes dépenses est fini, il me reste des envies de voyage etc. Mais surtout, j’ai des désirs de mon âge. Il me semble normal de pouvoir donner mon argent à des actions humanitaires.

Voilà, quelle que soit votre situation, en tout âge et en tous lieux, si vos désirs sont assez grands, tant pis pour nos peurs, je peux vous expliquer davantage mon marketing de réseau.

madeleinelejeune@gmail.com

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